Un jour on m'envoya cette lettre:
<<Vous le connaissez sous le nom de Jack l'éventreur... Mais nous on le connais sous le nom de Mortimer. Il est le moins subtil de nous tous. Comment il agit? je vais vous le dire... Les crimes eurent lieu pour la plupart dans des lieux publics ou semi-publics, trottoirs ou cours d'immeubles. La raison en est qu'à l'époque, les actes de prostitution n'avaient lieu ni à l'hôtel ni dans les appartements privés, mais pendant la nuit dans une cour d'immeuble ou dans un passage privé entre deux immeubles, voire au bout d'une impasse.
Les victimes étaient égorgées, vraisemblablement par-derrière ; l'éventreur ouvrait l'abdomen de la victime et en retirait les viscères (intestins, reins, utérus), pour les disposer ensuite sur le cadavre ou les emporter. La précision avec laquelle les victimes étaient éviscérées et le fait que les meurtres avaient lieu pendant la nuit, dans des lieux non éclairés, indiquent que le tueur avait des connaissances chirurgicales particulièrement avancées.
Une de ses victimes, Elizabeth Stride, fut égorgée et violée, mais non éviscérée : les analystes estiment que Jack l'éventreur n'a probablement pas pu mener son acte à terme.
La dernière victime, Mary Jane Kelly, eut droit en revanche à un traitement particulier. Probablement du fait qu'elle fut la seule à être tuée dans un endroit clos (le meurtre eut lieu dans son appartement, à Miller's Court), elle fut totalement éviscérée (ses organes furent éparpillés autour d'elle dans son appartement et son cœur ne fut jamais retrouvé) et quasiment démembrée...
Effrayant n'est-il pas? Vous tremblez! je le sens jusqu'ici nous arrivons... nous sommes moins voyant que Mortimer... nous agissons avec parcimonie... chaque gestes en entrainant un autre plus terrible que l'autre...
Good night! Sleep well!>>
Celà me fit un choc. En tant que journaliste... on s'attends toujours un peu à recevoir de telles lettre. Mais celle-ci est plutôt...inquiètante. Mais qui Habite West end (Là où eurent lieux la plupart des meurtres) je suis nerveux...
Olivier, Rédacteur en chef du London Post