Salle de réunion

Les deux anges poussèrent Frederik dans la pièce et l'envoya au sol devant la table que les autres avaient préparé pour le sacrifice.

-Il va y avoir un mort aujourd'hui, dit un des gardes en donnant un coup de pied à l'homme par terre. Avec de la chance, ça ne sera pas toi.

Il rit méchamment et alla s'installer à une porte, en attendant l'arrivée de Ludmila ou d'Oliver.

Ludmila entra dans la salle de réunion et repéra immédiatement l'inconnu par terre au centre de la pièce.

Elle s'approcha lentement de lui et s'accroupit. Elle lui ôta son baillon.

-Alors, c'est toi qui sert d'appât?

Elle lui caressa doucement le visage.

-Tu sais que tu es très mignon... Si tu le désire, toi et moi pourrions tenter de développer cette relation qui a si mal débuter.

Elle fit un petit sourire se voulant convaincant tout en continuer de caresser la joue du jeune homme.

Il resta assis sur le sol froid et observa la femme un instant, elle respirait la confiance en soi et inspirait le respect. Il ne se laissa pas impressioner pour autant. Il sentit la main de Ludmila contre sa joue, ce contact par exemple lui faisait légèrement peur, n'inspirait rien de bon.

Ja(Oui) Vous pouvez commencer par vous présentez et après je pourrais me présenter moi-même. Je serais tout de même ravi d'avoir un explication aussi Mademoiselle...

Il avait éviter le "madame" ce genre de femme faisait très attention à leur apparence.

Ludmila aida le jeune homme à s'asseoir.

-Ludmila. Je suis la propriétaire de ce charmant endroit, fit-elle en faisant un signe de la main.

Elle détacha l'homme et se releva.

-Et ton nom?, demanda-t-elle sur un ton presque innocent.

Il remercia Ludmila de le détacher et se frictionna les poignets, ces hommes l'avait attacher plus serré qu'il ne le fallait.

Relavant le regard vers Ludmila il lui répondit calmement.

Fredrik Schlegel... enchanté.

Par politesse il lui fit un baise-main, toutes les femmes vieilles ou jeunes, laides ou belles et... méchantes ou gentille avait droit à la courtoisie.

Il remit ses mains sur ses genou pour montrer qu'il ne ferait rien de grave ou de stupide comme essayer de s'échapper. Cette idée était impossible à réaliser, surtout pour quelqu'un de sa carrure.

Ludmila sourit. Elle alla parler lorsque la porte s'ouvrit.

-Maîtresse, dit le numéro IV en entrant. Numéro XIII et ses amies sont arrivés.

Il s'effaca pour les laisser entrer.

-Numéro XIII. ronronna Ludmila. Que je suis heureuse de te voir. Entre voyons...

Il entra laissant quelques trace de sang derriere lui. Il garda Muriel et Liliane derriere lui. Il fixa Ludmilla et dit d'une voix menacante:

-Mais tout le plaisir est pour moi ... Qu'est-ce que tu veux.

Il était beaucoup trop en colère pour la vouvoyer, et il n'en voyait plus vraiment le besoin.

-Maîtriser-le!, lança Ludmila à deux de ses gardes.

Elle fit signe à Frederik d'aller rejoindre les deux femmes.

-Je ne voudrais pas que tu mette la pagaille partout. Je t'ai tout simplement invité pour voir ton enfant... avant qu'elle ne meurt.

Ludmila fit un petit sourire méchant et fit signe à un homme d'approcher. Il tenait dans ses bras une petit bébé ressemblant énormément à Ludmila.

Oliver fixa l'enfant ... Il n'aurait jamais pensé qu'elle avait accouché. Il la regarda méchament et dit:

-Je ne te laisserai pas la tuer!!!

Il donna deux coup de coudes dans le front des deux gardes

Plusieurs autres gardes s'interposèrent et maîtrisèrent violemment Oliver.

-Tu n'en voulais même pas de cet enfant, n'oublie pas, dit Ludmila méchamment.

Elle fit signe à l'homme de poser le bébé sur la table.

-Je ne permettrai pas à cette erreur de vivre plus longtemps.

Il ne cessa pas de se débattre mais compris rapidement qu'il ne pourrait pas se débarrasser des hommes:

-Quoi!!! Bien sure que j'en veux!! t'an qu'à la voir mourir!!! Ne touche pas à cet enfant Ludmilla !!

Il se débattait toujours en vain

Ludmila rit doucement.

-Depuis quand je dois recevoir des ordres de toi? C'est mon enfant après tout? C'est moi qui l'ai mis au monde. Tandis que toi...

Elle s'approcha d'Oliver.

-Es-tu certain que se soit vraiment ton enfant?

Ludmila recula et alla s'installer devant la table.

Il cessa de se débattre quelques instants, Ludmilla ne disait pas faux, cette petite fille ne lui ressembalit pas terriblement, quoi qu'elle ne ressemblait pas à personne d'autre que Ludmilla . Il la fixa avec rage et dit:

-Que ce soit mon enfant ou pas! Tu ne peux pas tuer un bébé!! c'est immoral

Ludmila fit un grand sourire.

-Immoral? Selon qui? Je ne trouve pas ça immoral moi! Ce serait immoral de laisser cet enfant vivre si tu veux mon avis.

Elle prit son katana qui était posé contre la table et le leva au niveau de l'enfant.

Avec un exces de rage il réussit à se défaire de l'emprise des hommes qui le retenait. Il sauta sur Ludmilla et la fit lacher son Katana. Il la frappa à la figure à plusieurs reprise et dit:

-Tu ne tueras pas cet enfant!!

Il attrapa le Katana de Ludmilla et lui dit avec Colère:

-Je vais te tuer !!!

Ludmila répliqua avec un coup de pied et fit reculer Oliver. Elle se releva rapidement et attrapa le katana qu'un de ses gardes près d'elle avait à la ceinture.

-Tu crois vraiment être devenu plus fort que moi? Je t'ai montré tout ce que tu sais, je peux prévoir tous tes mouvements.

Elle pointa son katana vers Oliver.

-Je te risque pas à mourir pour cet enfant, lança-t-elle d'un ton meurtrier.

Il se releva et lui dit d'un ton singlant:

-Je le ferais s'il le faut!!

Il ne bougea pas puisqu'elle pointait son katana vers lui, mais au moindre mouvement qu'elle ferait vers l'enfant il n'ésiterait pas

Elle essuya nonchalement le sang qui coulait de sa bouche en souriant.

-Si tu insiste... Je me sentirais désolée de ne pas exaucée ton souhait.

Elle attaqua rapidement Oliver d'un coup de katana. Elle frappa plusieurs fois, tentant de le déjouer.

Il évita les coups, c'est tout ce qu'il pouvait faire puisqu'il ne pouvait pas bloquer un Katana ... Il serra les dents lorsqu'il reçu un coup à l'abdomen ... Il recula et dit:

-Pourquoi est-ce que tu veux absolument tuer cet enfant? Elle ne te sert à rien ... Donne la moi, ce que j'en ferais ne t'interesse pas.

Il restait sur ces gardes, il n'avait pas envie de reçevoir d'autres coups

Ludmila fit un petit rictus.

-Et risquer que cet enfant vienne un jour réclamé ma mort. C'est hors de question!

Elle donna un coup de katana avant de poursuivre.

-Tu es parti par toi-même! Par ce fait, tu as abandonné tout tes droits. Laisse-moi faire ce que je veux et quitte cet endroit avec tes amis... avant que je perdre réellement patience.

Il sortit son arme et la pointa sur Ludmilla pour qu'elle arrête de bouger. Il dit d'un ton neutre:

-Je ne partiais pas sans cet enfant.

Il le garda pointé contre elle. Mais elle put remarqué qu'il ne la pointait pas contre une partie vitale de son corp.

Ludmila étouffa un rire.

-Tu n'oserais même pas me tuer, alors qu'espères-tu faire en ce moment? Si tu me blesses, je reviendrais te tuer, et ce avec plaisir...

Elle se déplaça rapidement vers l'enfant et se pencha vers elle.

-Je ne sais pas ce que tu lui trouves... Elle dort tout le temps...

La femme se releva en lança un regard plein de sous-entendus à Oliver.

-Mais il est vrai que tu aimes bien les femmes qui dormes... pour leur faire ce qu'il te plaît...

Il fronça les sourcils et chargea l'armesl lorsqu'elle approcha de l'enfant, il demanda naivement:

-Que veux tu dire? ...

Surement qu'elle allait inventer quelque chose, mais c'était peut-être une erreur de lui demander des réponses devant Liliane et Muriel ...

-Voyons, tu sais très bien, fit-elle avec un petit sourire en coin. Tu te souviens probablement de toute les femmes que tu as rencontré dans leurs lits. Ce serait dur de croire qu'elles étaient toutes consentantes... Je me souviens de certaines missions que je t'ai donné...

Ludmila se détourna de la table où le bébé qui semblait dormir se trouvait.

-Range cette arme! Je ne t'ai pas appris à te battre de façon aussi lâche, lanca-t-elle durement.