Salle d'entrainement

Ludmila entra dans la salle d'entraînement quelques minutes après Oliver. Elle était suivi de plusieurs de ses Anges. Elle était habillé comme tout le jours, avec sa jupe et ses bottes. Elle ôta sa veste, laissant voir une camisole blanche pas très opaque.

Elle se rendit au milieu de la pièce, faisant signe à Oliver de faire de même.

-Se sera un combat à main nue, dit-elle sans émotion. Le combat s'arrêtera lorsque je le dirai.

Elle fit un pas en avant et fit un salut. Elle se mis en position de combat et attendit qu'Oliver attaque.

Ludmila laissa Oliver la bombarder de coups. Elle voulait voir de quoi il était encore capable. Elle esquiva tout les goûts avec grâce.

Elle fit un petit sourire espiègle. C'est qu'il était encore agile malgré ses blessures et sa longue absence.

Voyant visiblement qu'il protégeait ses côtes d'un nouvelle attaque, elle donna un puissant coup de pied dans le genou droit d'Oliver.

"Voyons s'il est toujours aussi solide sur ses pattes", se dit-elle, un sourire satisfait sur les lèvres.

Ludmila perdit son sourire en voyant bloquer son coup bloqué par Oliver. Elle était passé à un autre niveau. L'échauffement était terminé. Elle bloqua encore quelques coups de son précieux numéro XIII et décida d'attaquer. Coups de pied, coups de poings, elle se déchaînait complètement sur lui, sachant pertinement qu'il finirait par craquer sous le poids de la douleur qu'elle lui avait infligé.

Elle feint de lui donner un coup de pied et lui asséna un coup de tête magistral sur le nez, qu'il avait déjà d'abîmé.

Ludmila sourit méchamment en voyons tout le sang d'Oliver. Elle baissa sa garde un moment.

Le coup d'Oliver arrive directement sur sa joue. Elle eut le temps de reculer pour amortir le coup. Elle porta sa main sur sa joue, déconcertée. Personne n'avait réussi à la toucher au combat depuis.... depuis son maître.

-C'est terminé, murmura-t-elle.

Elle prit sa veste et sortit de la salle d'entraînement, laissant Oliver seul avec les autres Anges.

Elle se dirigea vers sa chambre.

Oliver fronca les sourcils. Il n'était pas content de la fin de ce combat. Même si il savait qu'il aurait du s'en tennir là et se la fermer, il n'avait pas encore apprit à tenir sa langue. Il rattrapa Ludmila et la fit s'arrêter, il dit d'un air outré:

-Quoi! Lorsque c'est moi qui vous frappe c'est terminé ... Mais moi je peux bien agoniser par terre et vous continuez de me frapper!! Et c'est moi qui me trouve lache!

Il la fixait avec sévéritée.

Ludmila dévisagea sévèrement Oliver.

-Oui, c'est comme cela que ça se passe. JE décide de ce qui se passe ici, ne l'oublie pas.

Elle attrapa Oliver par le collet et continua:

-Tu sembles bien téméraire ce soir... Après tout ce que je t'ai dit... Réfléchis à deux fois avant de me provoquer à nouveau.

Elle repoussa Oliver durement.

-Va te reposer. Tu reprends du service demain.

Elle s'en alla vers sa chambre.

Ludmila entra dans la salle d'entraînement. Tout était calme. Elle activa un interrupteur sur le mur et une alarme sonore retentit dans toute la base. En moins de cinq minutes, tous les hommes de Ludmila était dans la pièce.

-Entraînement, dit-elle tout simplement en marchant le long du mur pour observer les entraînements.

-Regarde-les, dit-elle en parlant à Karl. Tu dois comprendre leurs mouvements pour les reproduire, pour les contrer. Tu dois trouver les failles de tes ennemis.

Elle se tourna pour faire face au gamin.

-La puissance physique n'est rien sans l'intelligence. Même toi pourrait me mettre K.O. au sol si tu connaissait tous mes points faibles. Tu peux mettre n'importe quel de ces hommes au sol en très peu de temps.

Elle se détourna et continua d'observer l'entraînement.

Il répondit simplement:

-Oui ...

Il regarda fixement tout les gestes des tueurs ... Le regard brillant, il était telement déterminé à se battre comme ça. Comme eux. Son regard ne les lachait pas, détaillant chaque mouvement, le gravant dans son esprit. Il ne connaissait même pas la force de Oliver. Lorsque le combat se termina, il tourna la tête vers Ludmila et demanda:

-...Est-ce qu'Oliver est fort? Est-ce que j'ai une chance de pouvoir le vaincre?

Il attendit sa réponse, bouillant d'impatience

Ludmila se regarda pas Karl lorsqu'il lui posa une question.

-Si tu crois pouvoir le vaincre, alors tu le vaincra.

Elle baissa les yeux vers lui et fit un petit sourire.

-Il n'est pas invincible. Tu devrais y parvenir sans problème...

Elle le dépassa, puis s'arrêta, posant une main sur son épaule.

-Tu peux t'entraîner avec eux dès demain si tu le désires. Je verrais à ce qu'il ne te tue pas.

Elle fit un petit sourire et se dirigea vers le centre de la pièce maintenant vide. Elle ôta sa veste et entreprit de faire plusieurs mouvements d'un art qui ressemblait à un art martial.

-Tu peux essayer de me suivre si tu le désires...

Karl se mit à sourire. Là elle parlait. Muriel ne faisait rien de tout ça! tout ce qu'elle ui avait fait c'était une fichue marque douloureuse sur sa main.

Il alla rejoindre Ludmila et entreprit de la suivre, il se débrouillait pas si mal. Mais il avait hâte au lendemain, en espérant que Muriel ne l'empècherait pas d'y aller.

Il dit finalement:

-Je crois pouvoir le vaincre ... Je le veux!

Ludmila termina son entraînement.

-Je suis fière de toi, dit-elle en posant la main sur l'épaule de Karl.

Elle se surprenait à parler de la sorte. Ce n'était pas le genre de chose qu'elle disait souvent.

-Retourne à ta chambre maintenant. Tu peux en choisir une, il y en a plusieurs de libre. Il ne faudrait pas que ta "maîtresse" s'impatiente.

Elle fit un petit sourire ironique au gamin et récupéra sa veste. Elle sortit de la salle d'entraînement et se dirigea vers sa chambre.

Il la regarda partir et retourna vers sa chambre, heureux de ce qu'il avait fait aujourd'hui. Il se surprit à songer que Ludmila ferait une bien meilleure maitre que Muriel. Il se dit qu'il pourrait les avoirs tout les deux ... Muriel n'était pas obligée de savoir que Ludmila lui donnait quelques cours ...

Il repartit vers sa chambre, se sentant tout léger, impatient de se retouver le lendemain pour pouvoir se battre!

Suite chambre de Muriel.

Karl entra dans la salle d'entrainement. Il s'appercu qu'il n'y avait personne. Il s'installa dans un coin de la piece attendant Ludmila et ses anges. Il s'inquietait un peu de la réaction de Muriel si elle apprenait qu'il était ici, et que Ludmila lui enseignait en plus. Mais il n'y pouvait rien. Il voulait apprendre à se battre, et il allait le faire, avec ou sans Muriel.

Muriel avait suivit Karl en prennant à peine le temps de faire attention à ce qu'il ne la voit pas. Il était trop inconscient et buté pour prendre de le temps de vérifier ses arrières.

Elle fut surprise de le voir entrer dans la salle d'entrainement, deux question lui vint:

1.Pourquoi se rendait-il là
2. Comment savait-il que la salle d'entrainement était ici?

Elle entra en poussant fortement la porte battante et chercha Karl des yeux et le trouva dans un coin.

Elle s'approcha dangereusement de lui

Karl! Qu'est-ce-que tu fait ici?

Karl ouvrit grand les yeux en voyant Muriel, il ne l'avait pas entendu ... Il prit quelques instants avant de répondre, cherchant une raison pour la,quelle il était ici. Il dit finalement:

-...Je ...j'explore ... et cette salle est merveilleuse!

Il mentait évidement, mais il espérait que Muriel ne s'en rende pas compte ...

Ludmila entra dans la salle d'entraînement. Elle ne fut pas surprise d'y découvrir son nouvel élève, mais elle ne s'attendait pas à y trouver Muriel. Elle s'approcha de cette dernière:

-Vous venez assister à un entraînement?

Elle parlait d'un ton hautain. Elle n'aimait pas ce que Klaus lui avait dit. Si elle croyait devoir défendre ces Anges, elle se trompait.

Elle tourna la tête vers Karl.

-Va sonner la cloche, dit-elle d'un ton autoritaire.

Muriel se retourna vers Ludmila et lui lanca un regard glacial

Je crois bien que j'ai manquer quelque chose...

Elle tourna sèchement la tête vers Karl

Ne bouge pas, tu pourrais avoir plus qu'une brûlure cette fois!

Elle regarda à nouveau Ludmila et serra les poings

Ça ne m'étonne pas que vos... "anges" ai une aussi grosse tête. On dit bien "tel maître tel chien" mais on peux se demander qui est le chien, ou la chienne dans votre cas, entre vous et vos anges...

Elle lui planta un regard provoqueur

Ludmila fit un petit sourire en coin.

-Tenteriez-vous de me provoquer?

Elle s'approcha de Muriel, menaçante.

-Notre maître n'aurait JAMAIS accepter une telle arrogance de la part d'un de ces élèves. Moi non plus.

Elle dévisagea Muriel de la tête aux pieds.

-N'oubliez pas où vous êtes! En territoire ennemi, si vous continuez d'agir de la sorte.

Elle se recula de quelques pas, ne lâchant pas Muriel du regard.

-Fais ton choix maintenant, dit-elle en prononçant bien toute les syllabes.

Elle s'adressait aussi bien à Muriel qu'à Karl.

Elle leva légèrement le menton

Ho mais bien sûr, si vous ne voulez pas que vos élèves soient arrogant c'est parceque vous l'êtes vous-même. Ce n,est pas étonnant qu'ils aimeraient vous laisser tomber à la première occasion...

Elle savait très bien que ce n'était pas une bonne chose de continuer à provoquer Ludmila mais elle savait aussi que la chef des anges avait besoin que quelqu'un lui disent les choses en face

Karl ne fera certainement pas un bon élève pour vous alors...

Elle regarda Karl

Me pense-tu idiote? Le fait que tu conaisse l'endroit que la salle d'entrainement, qu'en arrivant hier tu ne m'aie même pas demander de t,apprendre quoi que ce soit et que Ludmila soit comme par hasard venue quelques minutes à peine que tu sois arrivé...

Elle regarda Ludmila en continuant de parler à Karl

Oui tu apprendra plus rapidement avec Ludmila mais elle te laisserais mourir au moindre moment, sans compter le fait qu'elle ne te fait même pas canalyser ta colère. Si tu continue avec cette vieille folle tu deviendra un fou dangereux assurément.

-Folie; toute l'intelligence sans la conscience profonde de la mort et de l'impertinence. C'est ce que le sage Tsangyang Gyatso a dit un jour. La folie rend plus fort, car la folie est l'intelligence à l'état pur que les simples mortels ne peuvent comprendre.

Elle s'approcha de Karl et se plaça derrière lui. Elle déposa ses mains sur les épaules du jeune homme.

-Le choix lui appartient. Il a le choix entre l'arrogance d'un maître et la tyrannie d'un autre.

Elle fit un petit sourire en coin à Muriel.

-C'est vous qui parlez de canaliser sa colère, mais la vôtre? Pourquoi n'est-elle pas canalisée?