Le quartier général de Ludmila à Londres

Après sa rencontre fructueuse avec Oliver, Ludmila se rendit à son nouveau quartier général. De l'extérieur, on aurait cru à une ancienne usine désaffectée, mais à l'intérieur, les choses étaient bien différentes.

Il y avait les chambres des Anges, des salles d'entraînement, ainsi qu'une grande pièce de réunion. Il n'y avait qu'un trône sur un petit piedestal au bout de la pièce.

Ludmila se dirigea vers son trône et s'assit. Elle regarda ses membres un instant puis dit, très calme:

-Où est mon numéro XII? Allez le chercher! Je veux lui parler.

Son visage était complètement stoïque. Personne n'aurait pu dire ce à quoi elle pensait en ce moment.

Quelques hommes quittèrent la pièce, à la recherche de Klaus, tandis que les autres restèrent debout, sans bouger.

Ludmila regarda sévèrement Oliver. Il avait osé venir avec une femme. Elle dévisagea Klaus et ignora Oliver.

-Numéro XII, qu'est-ce que c'est ça?, dit-elle sans émotion dans la voix désignant de la tête Liliane.

Elle n'attendit pas la réponse de Klaus et se leva. Elle se dirigea vers Oliver et se planta devant lui. Elle l'observa directement dans les yeux sans ne rien dire.

-J'attend, dit-elle sévèrement.

Il la dévisagea . Ça ne paraissait pas, mais il travaillait très fort pour ne pas baisser les yeux. Il lui dit sur un ton sec et défiant:

-Elle est venue avec moi ... Je voulais qu'elle entende également ce que j'avais à vous dire ...

Il attendit la réaction de Ludmila. La fixant toujours dans les yeux.

heum maître c'est qu'il n'as pas voulu venir sans et vous connaîsait comme moi la ténacité du numéros XIII

Klaus se leva un peu plus haut sourit heureux de voir son maître car même si elle n'était pas une personne qu'on pourais qualifier de tendre c'était ce qu'il avait eu de proche d'une mère depuis la mort de la sienne il se raprocha de Lilianne qui était perdu dans al situation

Ludmila haussa un sourcil, intéressée.

-Ah oui! Tu as quelque chose à dire? Toi?

Elle se mit à rire et se déplaca vers Klaus et Liliane. Elle mit une main sur visage de Klaus et lui caressa le visage tout en dévisageant de la tête aux pieds Liliane.

-Alors, lança-t-elle sans regarder Oliver. Qu'as-tu de si important à dire?

Liliane rageait intérieurement. Elle ne savait pas si la situation était favorable ou non. Probablement pas, mais elle osait espérer qu'elle l'était. Oliver ne l'aurait pas entraîné jusqu'ici sans une bonne raison.

Elle soutint le regard du «maître», renforçant son propre regard. Elle comprenait comment une femme telle que elle avait pu réussir, mais elle n'était pas prête à admettre qu'elle était si puissante.

Oliver se retourna. Il parlait toujours à Ludmila mais il regardait Liliane. Il dit d'une voix base:

-J'ai décidé de faire ce que vous me dites ... D'abandonner ma vie présente pour redevenir un tueur ...

Il ne laissait rien paraitre dans ses yeux, Liliane ne pouvait voir un message ... Ou autre pouvant dire "Non ... ce n'est pas vrai, c'est seulement un plan." Il la regardait plutot sévèrement et sérieusement. Il était sérieux.

Il poursuivit en disant:

-Alors vous laisserez ceux que j'aime en paix ... Et c'est tout.

Avant de faire ça, il voulait être absolument certain qu'ils ne feraient pas de mal à Liliane, ou à Katrina.

Klaus s'approcha du maître et attendit son regard pour voir si elle lui permettait de parler puis lorsqu'il le vit il prit la parole

Si tu ne veux pas qu'on touche aux gens que tu aime pourquoi l,a tu emmenée elle???

il pointa Lilianne

Elle n'a pas a ce mêler de nos affaires!

Un immense sourire satisfait apparut sur les lèvres de Ludmila.

-Parfait, parfait!, s'exclama-t-elle en riant. Voyons numéro XII, laisse lui le plaisir de torturer les gens qui l'aime à sa guise...

Elle s'approcha d'Oliver et le força à la regarder. Son expression était devenu extrêmement sérieuse.

-J'ai toujours su que sans moi tu n'étais rien... et que tu le savais pertinemment.

Elle s'avança vers sont trône et s'assit.

-Mais, je ne suis pas d'accord avec tes petites menaces. JE décide à qui je fais du mal, tu n'es rien pour tenter de me faire changer d'avis.

Elle réfléchit un instant.

-Quoique, je suis de bonne humeur aujourd'hui. Je respecterais donc ta requête, pour le moment. Ose me contredire, même une seule fois, et tu peux être certain que c'est la mort... autant pour toi que pour les autres...

Elle se tourna vers Klaus.

-Numéro XII, ramène cette.... enfin... ÇA, chez elle.

Liliane ne croyait pas ce qu'elle entendait. Elle croyait rêver. Comment osait-il?

Elle vit rouge tout d'un coup. Elle s'approcha d'Oliver et lui donna un coup de poing magistral. Elle entendit un léger crac, ignorant si le bruit provenait de la machoire d'Oliver ou de une de ses propres jointures. Elle ne ressentait pas la douleur en ce moment. Elle s'en foutait.

-Tu peux bien crever en enfer, dit Liliane en français, se contrefoutant du fait qu'Oliver ne parlait pas français.

Elle se tourna vivement, faisant voler ses cheveux, et se dirigea vers la sortie.

Klaus ratrappa Lilianne par le bras

Hey attend moi si ils te voit seule ils vont te tuer et vont te prendre pour une intrue !!!

il lui sourit puis son visage reprit son expressionn de sourire habituelle

Allez je te ramenne chez toi! Tu veux!

Il la regarda implorant qu'elle dise oui pour qu'ils puisse connaître la personne qui avait réussi a conquire le coeur d'Oliver

Liliane haussa les épaules sans se défaire de l'étreinte de Klaus. Elle s'en foutait un peu de ce qui pouvait bien lui arriver.

-D'accord, dit-elle d'un ton neutre.

Elle tira sur ton bras et se dirigea vers la sortie.

[Suite à l'appartement de Liliane]

Ludmila ne s'attarda pas sur le départ de Klaus et de Liliane, elle était trop concentré à regarder Oliver.

-Allez vous-en tous!, cria-t-elle soudain laissant son regard sur Oliver pour lui faire comprendre qu'il devait rester.

Elle se releva et se rapprocher de lui. Elle lui déboutonna sa chemise et posa sa main sur le XIII tatoué sur son torse. Elle ancra ses yeux dans ceux d'Oliver.

-Tu m'appartiens, dit-elle simplement. Ne l'oublie pas. À partir de maintenant, les seules pensées que tu dois avoir doivent être reliés à moi.

Elle approcha son visage d'Oliver et l'embrassant, goûtant le sang qui coulait sur son visage. Elle se lécha les lèvres et fixa intensément Oliver.

-Va te choisir une chambre.

Elle se détourna aussi rapidement qu'elle était venu et retourna sur son trône.

Ludmila refléchit un instant. Elle détestait réfléchir, elle préférait fonctionner à l'instinct. Tout fonctionne tellement mieux pour tout le monde lorsque l'on se fit à notre instinct.

Elle se leva et se dirigea d'instinct vers la chambre qu'elle croyait être celle d'Oliver.

Elle entra dans la pièce sans frapper et referma la porte derrière elle. Elle se jeta sur Oliver, le couchant sur le dos. Elle se mis à califourchon sur lui, appuyant sur ses blessures pour le faire souffrir. Elle se pencha et l'embrassa passionnément.

Elle le regarda dans les yeux.

-On a du temps à rattraper, dit-elle d'une voix sensuelle.

Il grogna en la sentant s'apuyer sur ces cotes, si il c'était attendu à ça!! Intinctivement il sortit son arme et le pointa sur le visage de Ludmila. Il regretta aussitot ce geste mais il n'avait absolument pas envi de faire ça! Il la regarda méchament et dit:

-Non! Vous n'avez pas à faire ça contre mon gré!

Il réussit à la repousser et se remit assit aussitot. Il baissa son arme, sachant qu'elle n'apprécierait pas être ainsi pointée. Il se sentait telement lache face à elle. Mais c'était comme ça. Il devrait se battre énormément pour perdre cette lachetée. Mais pour l'instant, tout ce qu'il avait fait pour ce persuader mentalement de venir ici. Il ne laisserait pas Ludmila faire l'amour avec lui.

Ludmila regarda l'arme avec laquelle Oliver la fixait sans émotion. Elle se laissa repousser et observa Oliver un instant. Elle était beaucoup trop indépendant. Cela devrait changer.

Elle se leva et se placa devant Oliver. Elle lui attrapa la tête par les cheveux et approcha son visage à quelques centimètres du sien.

-Ose encore... Et tu le regretteras. Tu n'étais pas contre autrefois...

Elle giffla Oliver et se prépara à le refrapper, lorsque quelqu'un frappa à la porte.

"Maître, les gardes ont attrapé un gamin qui rôdait."

Ludmila grogna de mécontentement. Elle se dirigea vers la porte.

-Tu viens avec moi, dit-elle d'un ton dur.

Karl était tennu par des gardes, il se débattait tant bien que mal. Un grand sourire méchant élargit ses lèvres lorsqu'il vit Oliver. Il dit d'un ton singlant:

-Tient ... Voila le grand frère!! Nos chemins se croisent toujours!

Il fixa Ludmila et ne démarquant aucune marque de politesse il dit:

-Lachez moi!! Je me fiche de votre cachette à la con! Je veux pas rester au même endroit que Oliver!!

Il se remit à donner des coups de pieds aux gardes qui le tennait.

Ludmila observa le gamin un instant puis tourna son regard vers Oliver.

-Quelle grande famille tu as, dit-elle un léger sourire aux lèvres.

Elle s'amusa de voir le gamin se débattre. Il était plein de vie. Un peu comme Oliver lorsqu'elle l'avait recueillit.

Elle se tourna vers Oliver et posa une main sur son épaule.

-Prouve-moi que tu m'es revenu. Tue-le gamin, et je te redonnerai toute ma confiance.

Elle avait parlé d'un ton dur et catégorique. Elle se recula de quelques pas, ne voulant pas être éclaboussé de sang.

Il se retourna vivement vers elle, relachant toute l'émotion qu'il avait pu éprouver depuis sont arrivée. Il dit sur un ton assez fort:

-NON! Je t'ai dit de ne pas toucher à ma famille! Et c'est mon frère!!! Je ne toucherai pas à un seul cheveux de cet enfant! Il a beau ne pas m'aimer, je me tuerais si je devais lui faire du mal.

Il déviseagait Ludmila d'un air qui dépassait la violence, il respirait violament et avait même oublié de la vouvoyer. Il était hors de lui aussitot que quelqu'un voulait s'en prendre à sa famille.

Ludmila attrapa le cou d'Oliver d'un geste rapide. Elle était en colère.

-Tu oses beaucoup je trouve..., dit-elle entre ses dents.

Elle continua de serrer le cou de l'homme et tourna la tête vers le frère d'Oliver.

-Dis-moi gamin. Que veux-tu le plus au monde?

Elle lui avait parlé d'un ton maternelle, contrastant étrangement avec l'acte de violence qu'elle était en train de commettre.