L'appartement de Liliane

Liliane recula de peur lorsque Ludmila entra dans l'appartement. Elle se maudit de ne pas avoir verrouillé la porte. Elle eut également peur pour Oliver lorsqu'il prit sa défense. Elle ne se le pardonnerais pas s'il lui arrivait quelque chose par sa faute.

Elle se leva et posa sa main sur l'épaule d'Oliver.

-Ne la menace pas, c'est inutile.

Elle retira cependant vivement sa main lorsque Ludmila parla d'un meurtre. Elle tourna son regard plein d'interrogation et de tristesse vers Oliver. Elle était déçue.

Il tressailit lorsque Ludmila évoqua son meurtre et ces futurs meurtres... Il fixa Liliane d'un regard emplein de tristesse qui ne démentait pas son geste. Mais il ne savait pas quoi lui dire. IL retourna la tête vers Ludmila. Tenant toujours son arme pointée vers elle et dit:

-Et je ferais ce que j'ai à faire ...

Il fit une pause avant de poursuivre:

-Que veux tu, je croyais que j'avais quelques instants de permission ...

Il fixa Ludmila d'un regard perçant.

Ludmila grogna face au comportement d'Oliver.

-Quelques instants de liberté.. Je n'ai pas dit de sauter dans le lit de toutes les prostitués que tu recontrais. Je ne t'ai pas assez satisfaite hier soir?

Elle jeta un coup d'oeil à Liliane.

-J'espère que vous ne chargez pas trop cher de la nuit, vous êtes moche. Ce serait de l'arnaque.

Elle repointa son regard sur Oliver.

-Viens, on rentre!, dit-elle d'un ton catégorique qui n'autorisait pas la réplique.

Oliver lança un regard à Liliane. Ludmila était horriblement méchante. Il la fixa et lui dit tout bas:

-Ne crois pas tout ce qu'elle dit ...

Il s'avança vers Ludmila, attendant qu'elle sorte puisqu'il ne voulait pas la laisser seule dans la même pièce que Liliane.

Ludmila fit un petit sourire et regarda Liliane.

-J'ai apparemment bien des défauts, dit-elle, mais je ne mens jamais.

Elle lui fit un clin d'oeil et sortit de l'appartment.

-Je t'attends dans le couloir, dit-elle à Oliver d'un ton enjoué.

Liliane s'était rassise sur le sofa. Elle se prit la tête entre les mains. Elle se savait plus quoi penser. Un migraine pointait à l'horizon. Depuis quelques jours, elle vivait un stress énorme. Elle jeta un regard à Oliver.

-C'est vrai?, demanda-t-elle. Ne me ment pas!

Elle se sentait vulnérable en ce moment. Elle ne savait plus si Oliver était sincère ou non. Comment pouvait-il l'être s'il lui cachait toutes ses choses. D'un autre côté, comment aurait-il réagit s'il lui avait dit...

Il avala difficilement et dit:

-...J'ai tué un homme hier ... C'est pour ça que j'ai vomi tout à l'heure ... Rien ne pardonnera le geste que j'ai commis, pas même moi.

Il ferma les yeux et serra les poings, il rajouta:

-Je dois partir, mais je t'en prit, ne prend pas tout ce qu'elle ta dit pour aquis. Lorsque je reviendrais je te dirais toute la véritée, même si tu n'as pas envie de l'entendre ... Et tu me détesteras autant que ut le voudras, mais attend que je te l'ai dit de ma propre bouche et non de cette d'une inconnue, avant de me détester ... J'en mourrais ...

Il lui lança un regard triste et sortit de l'appartement. Il passa devant Ludmila sans même lui lançer un regard.

Liliane hocha la tête en disant un petit: "D'accord". Elle attendrait qu'Oliver lui dise la vérité par lui-même. Elle ne devait pas se créer de fausses illusions.

Elle se leva et aller fermer la porte de son appartement, jetant un regard menacant à Ludmila. Elle verrouilla la porte derrière elle et se pencha pour prendre son chaton.

-Il semblerait que nous soyons encore seul ce soir, lui dit-elle.

Ludmila était incroyablement joyeuse. Lorsqu'Oliver sortit sans la regarder, elle n'en fit pas de cas. Elle hocha la main en signe d'au revoir à Liliane qui fermait la porte et s'élança à la poursuite d'Oliver.

-Attends-moi voyons!

Oliver stoppa net lorsqu'ils furent rendu à l'exterieur, ne voulant pas creer une émeute à l'interrieur. Il fixa Ludmila, completement hors de ces gongs et dit d'une voix forte:

-Vous ... Vous n'êtes qu'un Monstre!!! À chaque minute quej e passe avec vous je vois ma vie ce détruire devant moi ... Je ne omprend pas pourquoi une femme telle que vous s'acharne contre moi ...

Il haussa le ton et dit en s'approchant d'elle:

-JAMAIS je ne vous aimerais ... JAMAIS! Je n'éprouverai que du dégout en votre présence, et ce, jusqu'à la fin de mes jours! Je commetrai les deux meurtres qu'il me reste à faire et ensuite vous me ficherez la paix!!

Il resta en place à la fixer ... d'un regard qui dépassait toute la méchancetée qu'il pouvait eprouver à l'égars de Ludmila.

Ludmila s'amusa de la situation.

-Tu ne comprends toujours pas pourquoi je m'acharne sur toI? C'est pourtant évident.. Tu es le plus fort et le plus intelligent de tous ceux qui m'ait été donné d'enseigner.

Elle posa sa main sur l'épaule d'Oliver.

-Je ne voulais pas que mon héritier ait n'importe qui comme père.

Elle fit un petit sourire et partit en direction de la base.

b]Oliver cessa de marcher. Il était trop assomer pour poursuivre Ludmila. ....Elle lui mentait ... Elle DEVAIT lui mentir. Il se remit à courir et se mit devant elle pour l'empècher de poursuivre. Il la fixa dans les yeux et dit:[/b]

-Parle plus clairement ... Ou moin clairement peut importe ... tant que tu ce que tu vas me répété n'ai pas la même signification que ce que tu viens de me dire!

Il ne lacha pas son regard. Il n'était plus colère, mais plutot , abasourdit, ce sentant completement détruit. Il ne voulait pas croire que ce qu'elle venait de lui dire était vrai.

Ludmila s'amusait de plus en plus. Elle fixa calmement Oliver avant de se remettre à parler.

-Je suis pourtant claire, je suis enceinte. Enfin, probablement. Il est trop tôt pour en être certain à 100%, mais selon mes calculs, se devrait être bon.

Elle fit un petit sourire en coin.

-Maintenant, tu te calmes. N'oublie pas à qui tu t'adresse. J'ai encore plein pouvoir sur toi, sur ta vie, sur les gens qui t'entoure. Si tu ne veux pas alourdir ton fardeau, reste respectueux...

Il ne cessa pas de la fixer d'un regard meurtrié et dit:

-Tu ne vas tout de même pas garder cet enfant!!! ... Et tu vas en faire un meurtrié!! Qu'est-ce que tu vas faire si c'est une fille??

Toute sortes de questions traversait son esprit. Il était hors de lui. Ludmila ne pouvait pas être enceinte ... qu'est-ce qu'il allait faire!

Le regard de Ludmila se fit froid.

-Je t'ai dit de me montrer plus de respect, dit-elle d'un ton meurtrier.

Son ton changea complètement, devenait un ton de désintérêt.

-Cet enfant sera ma descendance, je le formerais pour qu'il me devienne supérieur. Et si c'est une fille, et bien tant pis, je la ferai tuer.

Elle poussa Oliver de son chemin et continua d'avancer.

Il se remit devant elle, tenace et cracha:


-Jamais je ne te laisserais faire ça de mon enfant ... peut importe le sexe!!!

Il ne savait pas pourquoi abborder le sujet de son enfant lui faisait autant de mal ... Peut-être qu'il se revoyait plus jeune, et de savoir qu'un autre garcon comme lui subirait ce qu'il avait enduré ... et sachant ce que Ludmila lui ferait ... Il suportait mal de devoir vivre en sachant qu'il a un fils et qu'il vivrait de cette façon.

-Je me fiche bien de ce que tu pourras me dire ... soit tu te débarasse de lui ... soit tu me laisse l'éduquer!! Il ne deviendra jamais un tueur!!

Ludmila sortit son arme rapidement et la mit sous la traché d'Oliver. Elle se mit à quelques centimètres de son visage et parla:

-Tu ne me diras pas ce que je peux faire ou non. Tu n'es pas en position de demander quoique se soit.

Elle appuya sur la lame plus fort, coupant Oliver légèrement à la gorge.

-Tu n'as été qu'un accessoire dans cette histoire. Je n'ai plus besoin de toi.

Elle recula d'un bas et donna un coup de katana sur la tatouage d'Oliver, le marqua d'une barre.

-Je te libère de tes engagements. Va retrouver ta petite vie misérable.

Elle lui lança un regard meurtrier.

-Ne t'avise pas de t'approcher de moi ou de qui que se soit dans ma base. Tu mourras trop rapidement pour réaliser que quelques chose t'es arrivé.

Ludmila donna un coup de pied à Oliver dans les côtes et l'envoya au sol. Elle en profita pour continuer son chemin.

Liliane retourna s'asseoir sur son sofa. C'était dans des moments comme ceux-ci qu'elle regrettait d'être antisociable. Elle aurait aimé avoir un ami avec qui parler, un ami qui lui aurait changé les idées.

Elle soupira en se levant. Elle alla se prendre un livre qu'elle avait déjà lu des milliers de fois et revint s'asseoir. Elle espérait presque que quelqu'un viendrait frapper à sa porte, n'importe qui, juste quelqu'un qui voudrait bien lui parler.

Liliane se leva, surprise que ses pensées aient réflétés un avenir proche. Elle déposa son livre sur la table basse et alla ouvrir. Elle fut agréablement surprise de voir Frederik à la porte.

-Bonjour!, dit-elle en souriant. Que me vaut l'honneur de votre visite?

Il fut lui aussi surpris de voir Lilianne ouvrir la porte.

Ha... bonjour Mademoiselle Liliane, c'est donc ici que vous habitez. En fait j'entendais des bruits et je m'inquietais que ce soit silencieux tout à coup, on ne sais jamais de nos jours!

Il regarda Liliane un moment et vit qu'elle n'allait pas très bien

Ho mais ce n'est pas pour vous déranger Mademoiselle Liliane si vous voulez je peux partir, vous ne semblez pas vouloir de la visite en se moment.

Liliane sourit de plus belle.

-Au contriare, un peu de compagnie "normale" me ferait le plus grand bien. Il se passe trop de choses bizarres dans ma vie ces derniers-temps.

Elle s'effaca en faisant signe à Frederik d'entrer dans la pièce.

-Entrez, voyons. Et je me nomme Liliane, et non mademoiselle Liliane.

Elle referma la porte derrière le jeune homme et alla s'installer sur le sofa.

Il sourit à son tour

Et à mon grand malheur, ou bonheur, je suis une des personnes les plus normales de cette planète!

Il rit et lui répondit ensuite:

Daccord... Liliane!

]Il forca sur la premiere syllabe du nom se forcant pour ne pas dire le préfixe "mademoiselle". Il était trop habituté à vous vouvoyez les gens et d'utiliser les formules de politesses, ce qui, en plus de son accent, lui donnais un air encore plus poli.

Il entra au déplacement de Liliane et la suivit. Il restat debout à côter du canapé n'osant pas s'inviter.

Liliane rit doucement en voyant Frederik hésita.

-Asseyez-vous voyons!

Elle se tassa un peu pour laisser plus de place au jeune homme.

-Vous savez, la normalité est le plus grand cadeau que la vie peut nous donner. C'est à partir d'elle que l'on peut s'améliorer et devenir plus que ce que nous sommes maintenant.

Elle parla en baissant les yeux. Elle avait toujours rêver d'une vie normale, et jamais elle ne l'aavit trouver. Elle releva les yeux et regarda Frederik.

-Parlez-moi de vous, dit-elle en baissant la voix.