L'appartement de Liliane

Liliane dévérouilla la porte de son nouvel appartement. Il était situé au bout complètement du couloir, dans un petit coin sombre.

Elle déposa son sac par terre et referma la porte en la verrouillant. Elle fit rapidement le tour de l'endroit pour se familiariser.

C'était un petit deux pièces plus la salle de bain. Réfrigérateur, four, petite table à manger avec quatre chaises, un sofa et une grande étagère faisaient partie du décor de la pièce principale. La chambre à coucher n'était meublé qu'un grand lit et une commode.

-Petit et douillet, dit Lili à haute voix.

Elle reprit son sac et commenca à le défaire.

Liliane termina de ranger ses choses lentement. Lorsqu'elle eut fini, elle sortit de son gros sac un plus petit de couleur noir. Elle le déposa sur son lit.

Elle se releva et commenca à se dévêtir. Ses mouvements étaient calmes et gracieux. Lorsqu'il ne lui resta que ses sous-vêtements, elle ouvrit délicatement le petit sac noir. Elle en sortit une paire de pantalon noire et un chandail à longue manche moulant. Elle les mit. Elle sortit ensuite une cagoule qu'elle enfila sur sa tête. On ne pouvait que voir ses yeux. Sur le dessus de la tête, deux petites oreilles de chat avait été cousu. Elle prit ensuite un petit sac qu'elle mit autour de sa taille.

Elle l'ouvrit pour s'assurer qu'il contenait tout ce qu'elle avait besoin: une petite corde très solide, un kit pour déverrouiller les serrures, une petite lampe de poche (les piles ont été inventé en 1866 donc je suis dans les temps pour une lampe de poche), un petit couteau.

Elle se dirigea vers le salon. La fenêtre donnait sur l'escalier de secours. Elle ouvrit la fenêtre en s'étonnant presque de ne pas l'entendre grincer. Elle sortit sur le petit balcon et descendit les escaliers lentement, sans faire un seul bruit.

Le Chat Sauvage se mettait à l'oeuvre ce soir.

*Suite au British Museum*

Liliane entra par la fenêtre de son appartement au moment même où la pluie se mit à tomber. Elle referma la fenêtre et se dirigea vers la chambre à coucher.

Elle se déshabilla complètement et remit les vêtements noirs dans le petit sac. Elle alla dans la salle de bain et cacha le sac sour l'évier. Elle se lava les mains et se brossa les dents et retourna dans la chambre.

Elle se glissa, complètment nue, entre les draps et ferma les yeux. Son coeur battait encore la chamade. Elle s'était habituée à voler, à torturer les gens, mais c'était le premier coup d'éclat qu'elle réalisait. Détruire un objet de cette valeur que pour provoquer, c'était une première pour elle. Un léger sourire apparut sur ses lèvres lorsqu'elle s'endormit.

Foaly passa à côté de la porte de la chambre de Liliane pour se rendre dans son appartement. Il se demanda qu'est-ce que le policier fesait la, il avait l'air nerveux. Mais il ne s'en préoccupa pas davantage et continua son chemin.

Liliane se retourna dans son sommeil, puis s'éveilla lentement. Elle se demanda ce qui l'avait réveillé, lorsqu'elle entendit des coups à sa porte. Elle regarda l'horloge posé sur la table de nuit. Trente minutes, quarante-cinq tout au plus depuis qu'elle avait quitté l'appartement d'Oliver.

Elle se leva lentement en s'enroulant dans un drap.

-Oui! Oui! J'arrive!!, cria-t-elle en se disant vaguement que la personne à la porte ne parlait probablement pas le français.

Elle s'avança lentement vers la porte et l'entrouvrit. Elle aperçu avec étonnement le chef de la police sur le pied de la porte. Elle haussa un sourcil sans ouvrir plus la porte.

-Oui? Que puis-je faire pour vous?

Il garda son sourire et dit:

-Ce n'est pas parce que mon hote vous a parlé de cette facon que c'était obligatoirement la manière que je pense ... j'ai été très attristé de vous voir partir ...

Il prit un air de chien battu et dit en la regardant

-Je vous dérenge?

Liliane soupira en souriant.

-On peut dire que vous êtes du genre tenace. Je dormais, mais... non, vous ne me dérangez pas.

Elle ouvrit complètement la porte pour laisser l'homme entrer. Elle reserra le drap autour d'elle.

-Je vous avertie, je ne vous servirai pas de conquête. Je suis plutôt exigeante.

Liliane se dirigea vers sa chambre.

-Installez-vous au salon, je vais revêtir quelque chose de plus confortable.

Elle mit un pantalon et une chemise et revint dans le salon. Elle tenait à la main deux verres et une bouteille de vodka.

-Souvenir d'Allemagne. C'est Russe, mais c'était bien moins cher en Allemagne, dit-elle en servant deux verres.

Il prit un verre, gardant toujours un sourire étrange sur les levres ... il lui lança un regard amusé et dit:

-Et quelles sont vos exigences? Si je puis me permettre?

Il attachait beaucoup plus d'attentions au femmes qui le repoussait. Si une femme l'aimais instantanément il allait certainement se lasser rapidement. Si il devait travailler pour conquérir une femme, c'était bien plus palpitant. Et il trouvais Carole un peu étrange ... mais Liliane était certainement sont genre de femme par contre ...

Il prit une gorgée, toujours en fixant Liliane dans les yeux

Liliane avala son verre d'une traite avant de se resservir. Elle but une gorgée et dit:

-Voyons mon cher, Lili de Rougemont ne dévoile jamais tout la première fois.

Elle but une autre gorgée.

-Mais, je vais satisfaire votre curiosité. Mes exigences sont simples. L'honnêteté et la fidélité. Et sincèrement, je n'ai jamais rencontré un mâle honnête et fidèle. Enfin si, une fois... mais c'était un chien.

Lili sourit en buvant une autre gorgée.

-À vous maintenant. Que faîtes-vous chez moi à cet heure? Vous aviez une "amie" chez vous, non?

Il s'amusa de la remarque sur le chien et dit e haussant les épaules

-Je ne connais même pas son nom ... disons que j'ai perdu le controle de mon appartement ses dernières heure ... ma soeur fais beaucoup de remue-ménage, une vrai tornade!

Il prit une autre gorgée et observa un peu l'appartement, il aimait bien l'ambiance, il savait maintenant qu'il devait conquérir Liliane!

Lili se resservit un autre verre et remplit celui d'Oliver.

-Ah.. Et j'oubliais... Dans mes exigeances, il ne doit y avoir aucun politicien ou policier...

Elle sourit moqueusement.

-Vous allez avoir beaucoup à faire maintenant.

Elle se passa une main dans les cheveux.

-Alors.. Vous avez une soeur? Vous en avez de la chance. J'aimerais bien avoir une soeur ou un frère. La solitude, c'est dur à supporter parfois... Que font vos parents?

Il la regarda, une lueur d'amusement brillait dans ses yeux

-Vous êtes directe ... j'aime ça ...

Il lui fit un sourire mystérieux et dit:

-Ho ... mais je n'ai pas toujours été policier ...

Il prit une gorgée de son verre et fronca les sourcils

-Oui j'ai une soeur ... et j'ignore que font mes parents ... ils sont peut-être mort, se n'est pas moi qui vais m'ennuyer ...

Il parlais sur un ton léger, qui aurais pu inquieter n'importe qui puisqu'il parlais de la mort sans la moindre inquietude

-Ah..., fut la seule réaction que Liliane donna lorsque Oliver parlait aussi légèrement de ses parents. Elle savait qu'elle aurait probablement eu une réaction semblable si c'était lui qui lui avait posé la question.

Ses idées se dirigèrent vers ses parents et ses yeux s'assombrirent. Elle se souvint alors avoir encore de la compagnie et avala le reste de son verre d'une traite avant de se resservir à nouveau.

-Je vous comprend, donna-t-elle comme seule explication à son égarement.

Elle se leva avec son verre et se dirigea vers la fenêtre. Elle regarda la pluie tomber. De la fenêtre, on apercevait le British Museum. Un léger sourire naquit sur les lèvres de Liliane, qui, sans se retourner, s'adressa à Oliver.

-Il semble y avoir beaucoup d'agitation autour du British Museum. Venez venez voir, termina-t-elle en se déplacant à peine et en regardant Oliver dans les yeux.

Il se leva lentement et regarda ... en effet il y avais de l'agitation mais sa ne l'inquietait pas le moin du monde ... (je ne sait pas trop si tu avais une idée en tête la ...)

Il regarda Liliane et dit:

-Alors ... puisque je suis policier ... je n'ai donc aucune chance avec vous?

Son regard avait changé, il était avide de connaitre la réponse ... et de tout facon, même si elle lui disait qu'il n'avais aucune chance, il n'abandonnerais pas pour autant!

(non je n'avais pas d'idée en tête, je voulais juste faire bouger les personnages un peu XD)

Liliane leva les yeux vers le policier.

-En effet, vous n'avez pas vraiment de chance avec moi... en tant que policier. Je vous sens différent.

Elle baissa les yeux.

-Peut-être saurez-vous me redonner confiance en les élites policières. Je pourrais même vous faire confiance, qui sait?

Il sourit en montrant bien sa joie. Il lui attrappa la main et l'embrassa doucement et dit:

-Et bien! J'espère bien vous prouver ... enfin je ne sait pas tout à fait quoi vous prouver ... mais je trouverais bien!!

Il lui fit un clin d'oeil et dit:

-Je ne compte pas abbandonner ... alors attendez vous à se que je soit souvent sur votre chemin, près à comprendre tout à fait se que vous penser et ainsi peut-être gagner votre coeur!

Il fit une courbette, visiblement bien plus réussie que la première

-Aurevoir chere dame!!

Il sortit de l'appartement, ragaillardit et soucieux d'en apprendre plus sur Liliane, Voila enfin un vrai défi qu'il ne voulait pas rater

Liliane se laissa embrassa par le policier et ne l'empêcha pas de quitter son appartement.

Ses idées étaient confuses en ce moment. Plusieurs hommes avaient tenté de la conquérir. Elle savait qu'elle avait hérité de la beauté de sa mère et que plusieurs hommes se satisfaisaient de cela. Mais très peu avait montré autant d'insistance. Elle ne perdit pas de vue le fait qu'il était policier.

Elle se sentait attiré par Oliver, mais en même temps, elle savait qu'elle ne pouvait oublier toute ces années à combattre la police.

Liliane soupira. Elle se dirigea vers sa chambre et changea de vêtement pour quelque chose de plus classique. Une robe longue verte avec un décolleté pas trop prononcé.

Elle prit les clés de son appartement et un livre de mythologie grecque et sortie à son tour.

Le Katrina's Café

Liliane monta les escaliers lentement. Elle était fatiguée, très fatiguée. Elle ne pensait qu'à son lit. Elle sortit ses clés et lorsqu'elle vint pour déverouiller la porte, elle constata qu'un bouquet de rose était planté dans sa porte.

Elle ôta le petit couteau qu'elle mit dans sa poche et lu le petit carton en souriant.

"Ah! Les hommes!", se dit-elle, toujours le sourire aux lèvres.

Elle entra dans son appartement et se dirigea vers la petite cuisine. Elle trouva un vase et y deposa les roses. Elle revint vers le salon et déposa le vase sur la table basse, à la vue de tous.

Elle se dirigea ensuite vers sa chambre à coucher en jetant un dernier regard aux roses.

Elle se déshabilla et entra dans le lit. Elle s'endormit rapidement, un léger sourire sur les lèvres.

Liliane se réveilla lentement le lendemain matin. Les quelques rayons de soleil que la journée aurait entrait par la fenêtre. Elle sortit du lit et se dirigea vers la salle de bain. Elle fit couler un bain, mit un peu de mousse et, pendant que le bain se remplissait, elle se mit devant le miroir de sa pharmacie.

Elle passa une main sur son visage, puis dans ces cheveux. Elle avait eu souvent envie de les couper, et aujourd'hui était une de ces fois. Elle soupira et entra dans le bain. Elle y resta jusqu'à ce que l'eau soit froide.

Elle s'habilla rapidement. Elle prit un livre et décida d'aller lire un peu dans le petit parc qu'elle avait aperçu près de l'immeuble. Avant de sortir, elle prit le petit couteau d'Oliver et le glissa dans sa poche. Elle pourrait le lui rendre si elle le voyait.

suite dans le petit parc

Liliane entra dans son appartement. Elle se sentait ailleurs, la fatigue s'étant écrasée tout d'un coup sur elle. Elle ne prit pas la peine de verrouiller sa porte et se dirigea vers sa chambre.

Elle se jeta littéralement sur le lit et s'endormit en moins de cinq secondes. Elle se réveilla quelques heures plus tard, complètement revigorée.

Elle se rendit dans sa salle de bain, prit un rapide bain et mit des vêtements propres, une légère robe bleue décolletée.

Elle sortit de son appartement ayant l'idée d'aller se promener.

Liliane entra dans son appartement et referma la porte derrière elle sans la verrouiller. Elle savait que de toute façon, si quelqu'un voulait vraiment entrer, il trouverait bien un moyen.

Elle ôta ses bottes et se dirigea vers son canapé. Elle s'y allongea, un oreiller sous la tête et fixa le plafond.

Elle repensait aux évènements des derniers jours. Elle se dit qu'elle devait être en plein cauchemard.

Tout d'abord, tombée amoureuse d'un policer, le chef de la police même. Ensuite, elle jalouse d'une autre femme. De croire que tout pourrait bien aller à partir d'aujourd'hui, pour finalement retomber dans "l'enfer Kerrigann".

Elle ferma ses yeux un instant, et s'endormit.

Liliane se réveilla quelques heures plus tard, complètement courbaturée. Elle se leva en s'étirant et se dirigea vers la fenêtre. Selon l'orientation du soleil qui tentait de se frayer un passage dans la brume, il devait être près de 16 heures.

Liliane se dirigea vers sa petite cuisine et se prépara un rapide repas qu'elle avala en quelques minutes. Elle laissait l'assiette sale dans l'évier et se dirigeait vers sa chambre.

Elle se pencha près du lit pour sortir un petit coffre. Elle fit une combinaison pour l'ouvrir et regarda à l'intérieur en hésitant.

Elle finit par en sortir un long crucifix en bois qui semblait très ancient. Elle sortit également une petite fiole. Elle se leva, et aspergea chaque fenetre et porte avec un peu de cette eau. Elle remit la fiole dans le coffre qu'elle recacha sous le lit.

Elle resta assise au pied de son lit et attendit, le crucifix entremêler dans sa main gauche.